Les Ateliers de la Société d’Etudes Millavoises

Projets et nouvelles perspectives

Les Ateliers du 26 mai sont les derniers de la saison. Le responsable des Ateliers de la Société d’Etudes Millavoises a remercié les membres de l’assemblée pour leur assiduité et leur apport individuel.

Un atelier Contes régionaux et symboles en cours d’élaboration

Un atelier au nom provisoire de « Contes régionaux et symboles » s’ajoutera, à la rentrée aux 5 ateliers existants. Animé par Katia Fersing, doctorante en ethnologie, présidente de La Tortuga (association pour la préservation du patrimoine oral), et Malika Verlaguet, conteuse, cet atelier aura pour but premier d’écouter des contes et d’exprimer les échos qu’ils éveillent en nous et d’en analyser le contenu, à travers le matériel philosophique (Martine Astor), symbolique (Jacques Astor) mais aussi tous autres supports qu’ils nous livrent au passage.
Loin de vouloir décortiquer à plaisir cette littérature orale, cette pratique d’études thématiques déjà mise en œuvre avec succès pour la littérature écrite, a, parmi ses principaux buts, l’évaluation, au XXIe siècle, de la charge émotive et intellectuelle que lui insufflaient les premiers conteurs dans le contexte linguistique, psychologique et environnemental local originel.

La Peau et les Gants à Millau

Georges Deruy nous a remis un article à publier. Il va adopter la solution d’une publication intermédiaire. Au sujet de son article, nous avions annoncé par erreur des productions données par Camille Toulouse, avec pour unité la paire de gants alors qu’il s’agissait de douzaines : « en 1836, 7200 douzaines par an ; cent ans après, en 1936, 180 000 douzaines ».
Raymond Guibert, de Saint-Jean-d’Alcas, lit des souvenirs recueillis auprès de sa belle-mère qui recevait des gants à faire cousu main, puis à la machine dans son deux-pièces de Saint-Affrique. Cela faisait deux sacàs de gants par semaine, liés par douzaine.
Lors de notre assemblée plénière d’octobre, nous serons en mesure de proposer d’autres témoignages de gantiers ou mégissiers.

Les quartiers de notre enfance

Les activités de cet atelier se poursuivent. Robert Taurines va nous proposer d’autres textes au sujet de la place de la Tine.
Il faut préciser que point n’est besoin de se limiter au quartier choisi. Les souvenirs liés aux quartiers environnants sont aussi intéressants. Il n’y a pas concurrence mais complémentarité entre groupes se partageant les quartiers de Millau.

L’école Claude Peyrot

Quelques membres de l’Ecole Claude Peyrot

L’école Claude Peyrot collabore activement à un travail de recensement des mots millavois issus de l’occitan. Ils paraîtront prochainement dans la presse afin d’être soumis à l’appréciation des Millavois qui les emploient.
Il aura valeur informative pour ceux qui apprendront ainsi des mots dont ils ne soupçonnaient pas l’existence tout en en connaissant bien d’autres par ailleurs. Mais il aura également valeur consultative car ces mots appartiennent en premier aux Millavois qui pourront signaler des mots à leur guise ou ajouter des connotations de sens s’ils le jugent nécessaires.
Nous souhaiterons par la suite étendre la diffusion de ce travail à l’ensemble du département afin de pouvoir échanger des listes avec les Saint-Affricains, les Villefranchois, les Espalionnais, les Ruthénois, etc.

couverture de la plaquette en cours de réalisation

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Les ateliers d’octobre

Nous informerons les lecteurs des jour et heure de la prochaine assemblée plénière des Ateliers de la SEM qui aura lieu en octobre.
Toutes les personnes intéressées par l’un ou l’autre des sujets abordés seront les bienvenues ce jour-là parmi nous. Elles peuvent nous contacter en faisant parvenir un courrier à Jacques Astor, Massebiau, 12100 Millau ou en téléphonant au 05.65.60.09.44.