Juin 2013 à la Société d’Etudes Millavoises

vendredi 5 juillet 2013
par  Martine Astor

Juin 2013 à la Société d’Etudes Millavoises

Juin 2013 fut un mois faste pour la Société d’Etudes Millavoises :

- La pose d’une plaque à la mémoire de Georges Girard (8 juin) (voir le compte rendu rubrique "actualité" ;

Georges Girard, maire de La Tine

- La remise du prix François Fabié (11 juin)

Remise du Prix François Fabié 2013 - Lauréat : Ecole Beauregard (photo J._L. Cartayrade)

-et enfin la sortie foraine à Espalion (15 juin).

Ce fut une belle et mémorable sortie avec une météo clémente (il est bon de le souligner).

Le château de Calmont d’Olt

Notre groupe commença la journée par la visite du château de Calmont-d’Olt sous la conduite de son propriétaire M. Thierry Plume, lequel ne ménage pas son énergie pour creuser la mémoire de cet édifice, en comptabiliser les pierres et le faire connaître au plus grand nombre.

Cette visite est une expérience pour qui l’aborde pour la première fois : celle du poids des pierres, des siècles, de l’histoire et des heurs et malheurs des hommes pour qui ne voit au loin que pans de murs se détachant sur le ciel.
Nous fûmes ensuite reçus à la Mairie d’Espalion par monsieur Gilbert Cayron, maire d’Espalion.

Réception à la mairie d’Espalion

Ce fut l’occasion d’échanges entre Jean-Louis Cartayrade, président de la SEM et le monsieur le Maire. La parole fut alors donnée aux présidents d’associations qui oeuvrent sur Espalion et sa région : M. Régis (Association de Calmont Village), M. Alain Prieur (Association du Patrimoine de Flaujac), Mme Eliane Moisset (Cercle occitan IEO Roèrgue Nalt) et Annie Martin, présidente de l’Union des Associations.

Après cette immersion dans la vie culturelle d’Espalion et de sa région, notre groupe partit se pourvoir en nourritures terrestres au restaurant « La Tour ».

Le repas au restaurant "La Tour"

Manière de digérer salade aux foie gras, ris d’agneaux à la mode du pays, fondants à la châtaigne et glaces à la vanille, nous repartîmes vers la chapelle des Pénitents blancs et son riche mobilier : la scène de la Circoncision de Jésus sur le retable de l’autel, l’Adoration des mages, la Nativité et bien d’autres trésors dont un gisant du Christ en bois peint et un Christ de procession en papier mâché du XVIe siècle dont la restauration en 2004 fut couronnée d’un prix national. Remercions une commentatrice éclairée pour toutes les explications données.

Le Christ de procession

Nos pas se portèrent ensuite vers le musée du Scaphandre présentant la réalisation d’un dispositif par l’ingénieur des mines Benoît Rouquayrol permettant de réguler les gaz comprimés et son exploitation dans le scaphandre autonome. Ici encore un guide répond patiemment à nos questions portant sur scaphandres, bouteilles et équipements qui meublent l’espace du musée.
Nous fûmes adresser les salutations de Georges Girard à Joseph Vaylet en son musée des Arts et Traditions populaires installé dans l’ancienne église Saint-Jean-Baptiste où, en une joyeuse profusion, voisinent armes, bénitiers, étains et autres vestiges recueillis pieusement de maisons appartenant à un passé pas si lointain.

Un détour par le Vieux Palais d’Espalion dominant le cours du Lot, et l’on se retrouve au Musée du Rouergue d’Espalion installé dans les anciennes prisons du XIXe siècle, qui furent des premières en France à comporter des cellules individuelles. Belle exposition de cuivres et de poteries.

Enfin, ce fut le joyau d’Espalion que nos guides nous firent découvrir :
la célèbre élise romane de Perse et son splendide tympan avec, au-dessus de la représentation de l’Enfer et du Paradis, la belle représentation de La Pentecôte "aux dix apôtres".

L’église de Perse
Le tympan de l’Eglise de Perse
Intérieur de l’église de Perse

Les inlassables Millavois vont finir leur périple à Bessuéjouls avec la visite, sous toutes ses coutures, de l’église romane de Saint-Pierre de Bessuéjouls, à l’écoute des savantes explications de Jacques Martin que beaucoup connaissent par le magazine Patrimoni. Ici encore, devant le tympan de l’église (10 apôtres), les scènes des chapiteaux et la diversité des modillons, nous mesurons la richesse de notre patrimoine et faisons des vœux pour que les siècles qui nous les ont préservés et n’ont pas été des siècles de paix, soient suivis de bien d’autres aussi respectueux.

L’église de Bessuéjouls

Que ce soit à titre individuel ou en groupe, nous reviendrons à Espalion.

Martine Astor


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