Mardi 25 novembre 2014 à 18h30 Salle des...

vendredi 21 novembre 2014
par  Martine Astor

Mardi 25 novembre 2014 à 18h30

Salle des Galeries au CREA
Claudette Lavabre
présente et dédicace
« Le Temps du Pain Noir »
Roman de Marie-Louise Vaissière, sa tante.
Editions De Borée.

Après « Marie Fille de Cocagne »,( 2008) « Les Carnets d’une institutrice » (2012), « Le Temps du pain noir » est arrivé en librairie (mars 2014). Editions de Borée.
Ce roman est la forme fictionnelle de ce que Marie-Louise Vaissière écrit dans ses carnets durant l’hiver 1943-1944 et qu’elle présente ainsi :

« Chronique romancée des derniers temps de l’occupation, dans une province du midi de la France, à une époque où la longue attente, les difficultés matérielles et morales inclinaient les êtres vers des solutions de lassitude ou de désespoir ».

Résumé :
Hiver 43-44. Les temps sont durs ; l’occupant impose cruellement sa loi et ses restrictions. La jeune Aimée parcourt les campagnes à la recherche d’une aide providentielle pour sa famille. Mais, au détour d’un chemin, une rencontre va bouleverser sa vie, celle de David, réfugié sur le causse pour échapper aux miliciens. Et bientôt les maquisards, faisant écho à ses idées de révolte, vont la convaincre de s’enrôler dans la Résistance. De la timide jeune fille à la femme courageuse et rebelle, un destin tragique attend Aimée…

Accroche :
« Se taire ! Toujours se taire ! Il y en a marre à la fin ! »

Extrait :
Ce soir-là, Aimée ne souffla mot de l’étrange rencontre faite dans les bois. Elle préférait garder son secret pour elle seule. D’ailleurs, elle se demandait si elle n’avait pas été victime d’une hallucination. Couchée de bonne heure, à l’amicale chaleur de la bouillotte, Aimée se remémorait les péripéties de ce dimanche extraordinaire. La fatigue la tenait éveillée et aussi la pensée de ce jeune inconnu dont elle était la seule à connaître l’existence. La curiosité, l’intérêt, une vague sympathie orientaient son esprit vers une unique préoccupation : le sort de celui qu’elle nommait déjà « mon maquisard ».



Commentaires