ANNONCE DU PRIX FRANCOIS FABIÉ 2015

Concours à destination des écoles et des collèges de la circonscription de Millau
Organisé conjointement par la Société d’Etudes Millavoises et l’Inspection de l’Education Nationale de la circonscription de Millau.

François Fabié est né le 3novembre 1846 au Moulin de Durenque qu’il a appelé plus tard le Moulin de Roupeyrac du nom de la forêt si souvent évoquée dans ses poèmes.
Il s’éteint à La valette-du-Var en 1928.
Son œuvre restera toute sa vie inspirée par la nature, son enfance, le pays natal et en particulier son village Durenque auquel il consacre un poème dans « Souvenirs d’étude et d’enfance »

Ce concours s’adresse aux élèves du cycle 2, du cycle 3 et des collèges
Les participants s’engagent à présenter et mettre en valeur un lieu ou un monument de leur ville ou village au travers de textes ,qu’ils soient poétiques, narratifs ou historiques, et d’une photo qui sera projetée lors de la présentation des œuvres.
La présentation des productions se fera sur scène selon la libre expression des classes participantes (textes lus, joués, chantés....) et ce dans un temps imparti d’une dizaine de minutes.
Des membres de l’Education Nationale, de la Société d’Etudes Millavoises et des élus formeront le jury qui attribuera le prix François Fabié.
C’est en juin 2015 que les classes seront invitées au CREA pour la présentation de leur production et la remise du prix.
Les classes participantes pourront, si elles le désirent , bénéficier d’une visite de Millau
assurée par un membre de la Société d’Etudes Millavoises pour leur permettre une meilleure connaissance du patrimoine millavois. Veuillez le préciser lors de votre inscription.

Pour vous inscrire envoyer un mail à :
Monique Artières monique.artières@ac-toulouse.fr
Patrick Castan patrickcastan@wanadoo.fr
Jeanne Rouch jeanne.rouch@wanadoo.fr

Vous trouverez ci-dessous quelques sites sur François Fabié ainsi que le poème Durenque
http://joiedevie.forum.pro.fr/t7175-françois-fabie
http://poesie.webnet.fr/auteurs/fabie.html
« Durenque »

Poèmes épars :

Durenque ! C’est le nom du modeste village
Que nourrit le moulin qui berça mon berceau ;
Et c’est aussi le nom du frais et clair ruisseau
Qui fait bondir sa roue et s’enfuit sous l’ombrage
De deux rangs d’aulnes en berceau.

Durenque ! Nom jugé d’abord peu poétique,
Comme si tous les noms aimés ne l’étaient pas ! –
Et qui fait aujourd’hui battre mon coeur là-bas,
Dans la Provence en fleurs qui ressemble à l’Attique,
Dit-on, - un beau pays, mais pour moi sans appas !

Aujourd’hui, je voudrais le trouver en exergue
De vingt poèmes par son amour inspirés.
Ce nom évocateur de champs, de bois, de prés,
De ma maison, de mon clocher, de mon Rouergue,
Et de tant de morts adorés.

Il ne passera point sans doute dans l’Histoire,
Comme ceux d’Andes, de Maillane ou de Milly ;
Par quelques Rouergats seulement recueilli,
Il fera vivre un temps, mon nom dans leur mémoire,
Puis il retombera comme moi dans l’oubli.

La « Durenque », ruisseau modeste mais vivace,
Continuera sans fin ses discrètes chansons ;
Au pied de son clocher toujours en oraisons
Sur ma maison muette et les morts de ma race,
Mon village fera semailles et moissons,
Mais de mon oeuvre rien ne gardera la trace :
Qu’importe à ce qui dure un poète qui passe ?