Ateliers de la SEM le 14 janvier 2011

mardi 25 janvier 2011
par  Martine Astor

Le Président Jean-Louis Cartayrade ouvre la séance et remercie l’assemblée pour le nombre et l’assiduité de ses participants. Il remercie également l’Ecole Claude Peyrot pour sa présence dans la presse.
Ateliers de la SEM le 14 janvier 2011 (Photo Martine Astor)

La peau et le gant à Millau

A une question posée sur la raison des investigations à mener par l’atelier La peau et les gants de Millau, il est répondu que les témoignages recherchés ne vont pas que dans le sens d’une simple compilation. Le but est ambitieux et à la hauteur du niveau des participants à cet atelier (culture du sujet, habitude de la recherche, connaissance du milieu professionnel). Comme le chercheur d’or et sa battée à la recherche de paillettes d’or brillant au soleil, il est demandé aux membres de cet atelier de traquer l’indicible qui gît quelque part dans les temps révolus et lieux disparus, de le trouver au détour d’un mot, d’une réflexion dans la mémoire des acteurs toujours présents de cette époque. C’est à rien de moins qu’une sociologie du « peuple des gantiers » (tel que l’a nommé joliment M. Jean Delmas) que doivent s’atteler MM. Labbé, Deruy, Valès et Vernhet.

Monsieur Costecalde et Georges Boudes parlent, par exemple, de la distinction sociale existant entre différents métiers du gant. Jean-Louis Cartayrade parle de déformation physique (une épaule plus basse que l’autre) et aux désordres physiologiques (urines colorées) liés aux travaux de la mégisserie.

Une séance de projections est envisagée par M. Labbé. Un écho médiatique d’importance doit être prévu afin que nombre d’anciens gantiers et mégissiers soient informés de cette manifestation culturelle.

Pour finir Louis Valès lit un fragment d’un texte autobiographique de son cru sur la vie d’un jeune coupeur gantier chez Jonquet.

Ecole Claude Peyrot

Louis Valès terminera également l’exposé des travaux de l’Ecole Claude Peyrot par la lecture d’un de ses contes facétieux « La beata que cresiá aver vist Dieu (La dévote qui croyait avoir vu Dieu) ».

Les ateliers de la SEM précisent leurs objectifs (Photo Martine Astor)

L’Ecole Claude Peyrot a déjà bien travaillé. Elle a déjà rempli deux pages dans la presse pour Noël. Les témoignages de satisfaction montrent que l’occitan n’est pas près d’être une langue morte. Et que seul l’intérêt du plus grand nombre peut lui conserver les couleurs de la vie.
Merci aux participants de l’Ecole Claude Peyrot : Georges Boudes, Léone Pélissier et Louis Valès. Merci aux calandrous qui assurent avec talent l’avenir de notre belle langue.

L’Ecole Claude Peyrot a déjà planché sur les proverbes de février, l’asperge (sa botanique, sa préparation culinaire) et traduisent en français un très beau poème d’un poète ruthénois. Ils se sentent un peu seuls dans leur travail , mais il n’est pas douteux que d’autres participants ne leur feront pas défaut.

Atelier Le Passé des Quartiers de Millau

L’idée est lancée d’un atelier sur Le Passé des Quartiers de Millau (commerces d’autrefois, personnes remarquables attachées à ces lieux). Les participants à cet atelier sont invités à faire le point de leurs souvenirs touchant à un quartier de Millau. Ils sont engagés à s’aider de photos ou de cartes postales ou de tout autre procédé permettant de fixer les souvenirs (courriers traitant du lieu, etc.). Christian Plagnes et Alain Vernhet vont travailler sur le cadre de leur enfance millavoise. Il n’est pas douteux que d’autres Millavois vont s’intéresser à ce sujet et nous rejoindre dans nos travaux.

La prochaine réunion aura lieu le vendredi 18 février à 17 heures, salle Galerie, au CREA


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